articule a le plaisir de présenter une conversation avec les artistes Edith Brunette et François Lemieux, qui animeront une discussion avec le public, dans le cadre de leur projet Cuts Make the Country Better, exposé du 14 mars au 12 avril 2015.
Le travail d’Edith Brunette a pour objet de prédilection l’observation des discours, en tant que révélateurs des relations de pouvoir qui animent la société. Dans un travail où la recherche théorique côtoie la pratique, elle s’intéresse à la parole des institutions qui nous gouvernent, mais aussi à celle de ceux qui les contestent ou qui, simplement, leur échappent. Ses plus récents projets traitent de la vidéosurveillance dans les espaces publics (Caméraroman, Galerie de l’UQAM, 2011), des affrontements au Collège Lionel-Groulx lors du Printemps érable (Consensus, Praxis, 2012) et des discours des artistes quant à l’aspect politique de leur travail (Faut-il se couper la langue?, Skol, 2013). Elle publie également des textes critiques, notamment dans les revues d’art ETC, Inter et Cassandre/Horschamp (France).
François Lemieux est titulaire d’un baccalauréat au programme d'études interdisciplinaires aux beaux-arts de l'Université Concordia et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été présenté lors d’expositions individuelles et collectives au Canada ; au Musée d’Art Contemporain de Montréal, à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia et au Centre Banff. Il a également exposé au Springhill Institute de Birmingham, en Angleterre ; aux galeries 1646 et Walden Affairs, aux Pays-Bas ; au Leipzig Kunstverein, à la galerie Blumen et au KW Berlin, en Allemagne ; à la Fabrica de Vapore, à Milan et dans le cadre du programme de la Fondazione Antonio Ratti, à Côme, en Italie. Il a également initié des projets indépendants tels We left the warm stable and entered the latex void de 2008 à 2010 ou la publication Le Merle, Cahier sur les mots et les gestes.
La discussion aura lieu en français, avec traduction chuchotée vers l'anglais disponible.
Entrée libre et bonne ambiance. La galerie d'articule est accessible aux fauteuils roulants mais malheureusement pas sa salle de bains.