En 35 ans, Jef Cornelis a réalisé plus de 200 films sur l’architecture, les arts plastiques et la littérature pour le compte de la télévision belge néerlandophone. Rarement présentés au Québec, ses documentaires examinent, souvent avec une pointe d’ironie, les rouages et conflits internes d’un milieu de l’art « distant, critique et ambigu » : ses cérémonies de consécration, le pouvoir de son marché, ses prétentions sociales.
Documenta 4 (1968), 53 min.
L’intensité politique des années soixante est palpable à Kassel. La Documenta 4 donne lieu à un conflit de générations, alors que se joue le débat entre jugement esthétique et recherche de consensus.
Sonsbeek Buiten de Perken (1971), 46 min.
En 1971, l’événement Sonsbeek expose sculptures et land art un peu partout dans les espaces publics des Pays-Bas. La part faite aux grands noms de la scène internationale dans ce coûteux événement fait réagir des artistes locaux, tandis que d’autres s’interrogent sur l’accessibilité de l’art contemporain.
XXXIII Biennale Internazionale d’Arte Venezia (1966), 24 min.
Jef Cornelis et son équipe pénètrent les coulisses de l'avant-première de la 33e édition de la Biennale de Venise et en trace un portrait teinté d’ironie. « La crise se poursuit, mais le spectacle doit continuer », commente le narrateur.
Les films présentés sont en français/néerlandais/anglais, sous-titrés en anglais.
Contribution volontaire de 5$ pour payer collectivement les droits de distribution, personne ne sera refusé.
La galerie d'articule est accessible aux fauteuils roulants mais malheureuseument pas sa salle de bains.