L’intention derrière cette exposition est de mettre en lumière la fluidité du temps et du savoir autochtone ainsi que les contraintes imposées à cette vision par les structures occidentales de chronologie et d’archive. En utilisant l’image de la Roche Hochelaga, une pierre commémorative pour le village et les habitants rencontrés par Jacques Cartier en 1535, qui se trouve sur le campus de l’Université McGill à Tiohtià:ke / Montréal, Claus souhaite briser sa solidité pour exprimer la dislocation en temps, en espace et en compréhension entre les visions du monde occidental et autochtone. Ce nouveau corpus d’œuvres repositionne l’interaction entre le tailleur de la pierre, la plaque et son texte pour faire place à d’autres voix, perturbant les vérités coloniales et questionnant ce que nous connaissons et ce dont nous nous souvenons.

L’artiste aimerait remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, Aboriginal Territories in Cyberspace (AbTeC) et l’Institut Milieux de l’Université Concordia.

 

Hannah Claus est une artiste de descendance anglaise et Kanien'kehà:ka / Mohawk. Elle est diplômée du Ontario College of Art and Design et détient une maîtrise de l’Université Concordia. Ses installations ont été présentées à travers le Canada, les Etats-Unis, ainsi qu’en Allemagne, en Suisse, au Mexique et au Chili. Ses œuvres font partie des collections publiques de la Banque d‘art du Conseil des arts du Canada, de la Ville de Montréal et du Ministère des Affaires mondiales Canada. Ses expositions à venir comprennent l’exposition de groupe Insurgence/Resurgence à la Winnipeg Art Gallery et des expositions solo à Artspace (Peterborough, Ontario) et au Centre M.A.I. en 2018. Hannah vit et travaille à Tiohtià:ke / Montréal, Québec.  

Exposition  

Artiste(s): Hannah Claus (Montréal)
Commissaires):
Credits: Hannah Claus, hochelaga rock, 2017 (détail).